jeudi 31 mars 2016

Une bien belle installation - 2


Écologiste envieux sur une pelouse,
Alexander McCall Smith + Blue Cat Senior,
± 10,5 × 12,3 cm,
papier Canson + encre + colle + scotch.
Photo : Blue Cat Senior. 

Écologiste envieux sur une pelouse
(du trottoir),
Alexander McCall Smith + Blue Cat Senior,
± 10,5 × 12,3 cm, 
papier Canson + colle + scotch. 
Photo : Blue Cat Senior. 

Écologiste envieux sur une pelouse
(de l'autre côté de la rue),
Alexander McCall Smith + Blue Cat Senior,
± 10,5 × 12,3 cm,
papier Canson + colle + scotch.
Photo : Blue Cat Senior

Avec mes remerciements émus 
à Alexander McCall Smith
qui contribue grandement 
à mon bien-être en ce moment.




































mardi 29 mars 2016

Une bien belle installation - 1

Communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige.
Alphonse Allais + Blue Cat Senior,
21 x 29,7 cm, papier, encre et scotch.
Photo : Blue Cat Senior

Communion de jeunes filles chlorotiques 
par un temps de neige (de l'autre côté de la rue).
Alphonse Allais + Blue Cat Senior,
21 x 29,7 cm, papier, encre et scotch. 
Photo : Blue Cat Senior


Une bien belle installation.
Photo : Blue Cat Senior


On a ben d'la chance, asteure : 
vlaty pas que not' quartier est investi 
par une gâlerie ârtistiquécivilisâteuse ? 

Barbares, 
ébahis et hébétés, 
nous  la contemplons 
dans le réjouissement 
et l'esclaffation. 


Chose promise, chose due.

La passoire est bleue. Photo : Blue Cat Senior


Merci Nicole
pour le prêt du beau livre
 qui m'a permis de réaliser 
ce magnifik autoportrait.




Hello happy taxpayers !

Après un tour au marché pour acheter de la verdure et des trucs pas trop durs (je suis à deux doigts de perdre quelques dents, alors je mâche plutôt mou en ce moment), boire un café à l'air libre et tenter de prendre enfin le temps de savourer le temps qui passe, je me balade un peu de ci de là dans le virtuel.

J'ai très envie d'aller à San Francisco depuis très longtemps et hop ! que trouvé-je ? 

Ceci, qui permet un petit tour over the Ocean qui coûte le coût de la connexion. 

Wish U a nice journey !


Je me lance de ce pas dans la confection d'un pain au maïs à toute toute petite vitesse, car mes dernière aventures dans le monde merveilleux de le travail et le monde merveilleux tout court ont quelque peu ébréché ma santé. Je me remets doucettement et tranquillement.

PS : J'ai enfin trouvé un bon dentiste, youpi et toutes ces sortes de choses.

C'est tout, vous pouvez fumer mais ne venez pas vous plaindre ensuite de puer du bec !

lundi 14 mars 2016

Par saint Proust, saint K. Dick et sainte Lessing !

Faire un tour sur le web pour prendre des infos sur les possibilités de se faire éditer aujourd'hui permet de constater qu'on rigole toujours pas mal sur le dos des auteurs.

La procédure classique - tu imprimes ton manuscrit à grand jet d'encre et de papier, tu le mets sous pli, tu rouvres l'enveloppe, tu as été trop fébrile, tu te fends d'une bafouille dans laquelle tu te décris comme le phénix des hôtes de ces bois, tu mets le tout dans l'enveloppe après avoir proféré des mots insanes, et tu postes le tout en recommandé, pour être sûr que ça arrive oukifo et aussi pour avoir une preuve de ton envoi, ça ne te servira à rien, mais comme tu envoies le fruit de ton labeur diurne et nocturne, c'est une façon de toi-même te féliciter de ton travail, allez, tu y as droit, on t'autorise pour cette fois. 

Bref, cette méthode-là est parfois un peu usante pour les nerfs.

En ce moment, j'attends une réponse d'Actes Sud (je ne me mouche pas avec les pieds, comme on dit sous le chapiteau de la femme à barbe) et du Nouvel Attila (c'est eux qui ont publié Debout-payé, si vous ne l'avez pas lu, je vous le recommande, en plus ils acceptent les pdf, c'est les enveloppes qui vont être tristes). 

Je me tâte pour les autres envois (au prix ksacoute, je ne vais pas arroser trop large non plus).

Je vous tiens au jus !

PS : To do list de la semaine qui commence : faire une photo d'identité avec une passoire en plastoc sur la tête. [DONE]

re PS : L'humour suisse est décidément - et c'est dommage, notons-le au passage -, une denrée hautement peu exportable.

Je vous la souhaite bien bonne. 

C'est tout, vous pouvez fumer mais sortez d'abord la main de votre pantalon, ça fait mauvais genre...

samedi 12 mars 2016

ça fait mal, hein ?

Burgess et WC Fields avaient beaucoup de mal avec les dentistes. Vous vous demandez sans doute pourquoi. Moi pas.

J’ai eu droit un peu à tout, du bellâtre saisonnier au connard qui t’arrache une dent pendant que son assistante lui fait une scène de ménage et qui est tout surpris quand de ta cavité buccale malmenée jaillit du sang, les gens sont sales, vraiment. Je me suis tirée du dispensaire dentaire après un bras d’honneur et sans payer, les sadiks, il ne faut pas les encourager.

Le barjot m’ayant détruit la mâchoire à grands coups d’arracheuse de dents et comme je ne souhaitais pas le revoir, par manque de masochisme, j’ai dû m’ôter les fils de suture à la pince à épiler après m’être copieusement défoncée à l’aspirine. Un petit côté western qui peut avoir son charme, pas vrai ?

J’ai aussi eu droit à la dentiste incompétente mais fille de dentiste (ce qui explique sa vocation à défaut de mieux) qui m’a suivie pendant des années sans jamais prendre la peine de me dire que j’étais atteinte d’une maladie parodontale et qu’il fallait que je prenne soin de mes gencives. Qui m’a fait subir une greffe (un morceau de palais greffé sur la gencive, je vous conseille, c’est jouissif !) inutile.

Sans compter tous ceux qui constatent les dégâts et poussent des cris de bête au lieu de faire leur boulot, qui est, rappelons-le de soigner.

Parce que leurs considérations variées et atterrées sur l’état de mes dents, le fait que je n’ai pas bénéficié d’orthodontie alors qu’il aurait fallu – ce n’était pas du tout courant à mon époque et pas du tout le genre de ma famille -, leurs interrogations sur le pourquoi du comment, je m’en contrefous, pour ne pas dire des choses plus contondantes.

C’est pour ça que je suis sortie assez furax de la salle des tortures de la dernière frappadingue que j’ai dû me coltiner pour prendre le taureau par les cornes et ma santé buccale en main.

Cette brave femme en perpétuelle explosion, après avoir rouscaillé contre son assistante (une souris grise aux aguets, ça ne doit pas être facile pour elle tous les jours, entre la Mengele de la roulette et sa collègue assistante, une claironnante andouille en mode gros ouaoua), s’est attachée à me torturer les gencives tout en me fusillant du regard et en émettant des remarques pourries et totalement superfétatoires et hautement désagréables, et en me recommandant l’arrachage de mes dents de sagesse. Comme j’en ai besoin pour mâcher, j’ai juste levé le sourcil gauche tout en pensant « cause toujours tu m’intéresses ».

Je me tortillais comme un ver et manifestais mon désagrément et ma volonté farouche de réagir, violemment si nécessaire, à ces agressions, alors Madame Roulette-dans-tes-yeux décida de plier les gaules et m’annonça qu’elle cessait les hostilités. 

« C’est con, on vous torture et vous n’y prenez aucun plaisir, avouez que vous avez mauvais fond, Madame. »

Je lui ai indiqué que j’étais en effet assez peu encline à me laisser brutaliser, tout en m’excusant bien sûr, de ne pas la boucler et subir.

Elle a pris un air contrit, parlé de mon « ressenti », expliqué qu’elle procédait à une technique, qu’il fallait un nettoyage profond. Je lui ai appris qu’autour des dents il y a des gens et aussi que mon seuil de tolérance à la violence est ridiculement bas.

Elle m’a rendu mes petites affaires, on sentait qu’elle se retenait d’en venir aux mains.

Je me suis précipitée vers le bureau des assistantes et la sortie. L’assistante grande gueule a fait semblant de ne pas me voir, alors j’ai tourné les talons et je me suis arrachée, tandis que l’autre tarée se faisait plaindre (« Les assurés sociaux sont incroyables, vraiment ! »).

La claironnante assistante a propulsé sa blouse blanche dans ma direction, armée d’une carte que je n’ai pas prise, aucune probabilité que je remette jamais les pieds dans cet asile d’aliénés, et a tenté de me faire prendre des vessies pour des lanternes : il aurait fallu que je patiente et blablabli et blablablo. Mes gencives hurlaient de rage. Je les ai plantées là après leur avoir indiqué que comme je venais de me faire torturer, je voulais rentrer chez moi le plus vite possible.


Elles doivent être habituées à des mâchoires plus dociles et plus reconnaissantes, avec qui elles peuvent tranquillement faire leur petit numéro, ça va leur faire des histoires à raconter à la veillée.

Merci la Sécu, de m'avoir indiqué cette adresse !

jeudi 10 mars 2016

Bouffées de chaleur et règles, je vous aurai prévenus

Ce n'est pas parce qu'on est ménopausée qu'on ne s'intéresse plus aux tampons et serviettes périodiks.

Ordonc, il semblerait que les tampons et protections ne soient pas très bons pour la santé. J'en ai utilisé pendant des années, comme pas mal de femmes, à part celles qui utilisent des moutons (vous la connaissez la blague de Vuillemin ?).

Bonne journée !

It's only rock'n roll but I like it !!!!





Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais quand j'étais jeune, il y a fort fort longtemps, dans ma banlieue far far away, je fabriquais des poupées en chiffon avec des tronches assez rock'n'roll vu que je n'utilisais pas de patron (pour faire les deux bras pareils, c'est tout de suite plus pratik, c'est jeune, ça ne sait pas) et que j'utilisais des bouts de ci et de ça que je volais récupérais à droite à gauche (me suis jamais fait choper).

Certaines personnes de mon entourage doivent encore se demander où ils ont bien pu oublier leur si joli mouchoir... 

Bref.

Si vous avez un peu de temps, Mélaka, qui fait rien qu'à être une dessinateuse de BD entre autres, vous initie aux joies simples de la couture à la main.

Avouez : vous n'attendiez que ça.

C'est tout, vous pouvez fumer !

PS : En vrac, des trucs vraiment bien pour se coller devant la télé : Blunt Talk, No Offence, Girls, Les enquêtes de VeraTogetherness et bien sûr : Vinyl !!!!
Et en film, qu'on a vu hier et qu'on s'est poilés : La véritable histoire de Robin des Bois.

mercredi 9 mars 2016

exo eud' style

Dans le putain de bus bourré de monde qui se traîne comme un tortillard vers Champerret, nous nous métamorphosons en sardines hérissées.

Un gonze, la tronche aux aguets sur un cou d’autruchon mal nourri, arbore un galure vraiment hideux, agrémenté d’une espèce de cordelette super moche.

À l’arrêt, le chapeauté rouscaille et tempête et geint, en pleine parano. Puis il s’empare d’un siège et lâche un pet.

Hallu totale : je le recroise devant Saint-Lazare !

L’autruchon plisse son bec tandis qu’un de ses pairs le tance : «  Ton pardessus est délesté d’un de ses boutons. Du coup, ton col ferme mal, vois-tu ? »