mardi 23 septembre 2014

Hello world!

Internet n'est pas qu'un foutoir racoleur, il permet aussi pour de vrai d'avoir accès à des connaissances et de se muscler la tronche, ce qui relève aujourd'hui plus que jamais de l'hygiène de base.

Un exemple idiot parmi d'autres : je caresse vaguement depuis des années le désir de me mettre à la programmation. J'en ai ai tâté un peu à la fac, avec un langage totalement obsolète (le GW Basic, si ça vous cause), suffisamment pour me rendre compte que ça me branchait plutôt et me faire une idée un peu floue de la chose.

Mais je n'avais pas trop creusé. Jusqu'au jour où je lus dans le journal que certaines écoles proposent sur Internet d'avoir accès à des cours (ça s'appelle des MOOC, et vous allez de suite cliquer sur la petite croix pour ouvrir un onglet et lancer une recherche pour voir ce que ça veut dire, vous me connaissez, ce n'est pas trop mon genre de feignasse de mâcher le travail).

Je m'éclate donc depuis deux semaines à découvrir les bases du langage Java. J'ai un peu raté le début des cours, ce n'est pas grave, mais il faut quand même respecter des dates de remise pour les devoirs et une fois que le cours est fini, les ressources ne sont plus accessibles, c'est un peu dommage, mais ce n'est que le début.

Jusqu'à présent, rien d'insurmontable au niveau compréhension, on verra par la suite. C'est l'école polytechnique de Lausanne qui s'y colle, et ils font vraiment des efforts pour que les cours soient accessibles avec un minimum de bagage en maths (les entiers, les décimaux, les nombres négatifs, les opérations de base, bref, la base de la base, que même moi je m'en souviens).

Dans quelques semaines, j'attaque la guitare avec un prof de Berkeley, hé ouais, la classe !

Et sinon, il y a des cours d'économie avec l'ENS de Lyon et l'université de Bordeaux. Et tout un tas d'autres cours. Et comme on ne vous demande pas vos diplômes ou si vous avez la gueule de l'emploi et que c'est gratuit, ça serait dommage de s'en priver !


mardi 16 septembre 2014

La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion


La génisse, la chèvre et leur sœur la brebis,
Avec un fier lion, seigneur du voisinage,
Firent société, dit-on, au temps jadis,
Et mirent en commun le gain et le dommage. 


Dans les lacs de la chèvre un cerf se trouva pris.
Vers ses associés aussitôt elle envoie.
Eux venus, le lion par ses ongles compta,
Et dit : « Nous sommes quatre 

à partager la proie. »
Puis, en autant de parts le cerf il dépeça;
Prit pour lui la première en qualité de sire :
« Elle doit être à moi, dit-il, et la raison,
C'est que je m'appelle lion :
A cela l'on n'a rien à dire.
La seconde, par droit, me doit échoir encor :
Ce droit, vous le savez, c'est le droit du plus fort.
Comme le plus vaillant, je prétends la troisième.
Si quelqu'une de vous touche à la quatrième,
Je l'étranglerai tout d'abord. »

lundi 15 septembre 2014

Une question





Depuis ce matin, 
je me pose une question : 
pour que les Shadoks pompent, 
est-il nécessaire 
de réduire encore et toujours 
la partie déjà congrue ?

samedi 13 septembre 2014

De quoi que tu causes ?

Dans le Télérama de cette semaine, à propos de Mariage à l'italienne (qui passe mardi prochain sur Arte) : 
« ... Quant à Sophia Loren, prostituée repentante et maternelle, fille du peuple aux mœurs libres mais au cœur de grande dame, elle est éblouissante. »

Ce cœur vaut toutes les dents du monde.

mercredi 3 septembre 2014

Savez-vous planter les choux ?

Par deux fois ce matin Mme Pellerin, nouvelle ministre de la Culture, a asséné que la culture servait à progresser dans la hiérarchie sociale. J'en suis restée un peu égratignée. 

Soit c'est faux (un certain nombre de ceux qui ont fait des études littéraires peuvent en témoigner. Je sais, je rabâche).

Soit ça suppose que la culture est le hochet d'une certaine classe sociale. Et je me demande ce que des sales types comme Genet, Rimbaud ou Artaud penseraient de ce genre de grossièreté et de celles et ceux qui non seulement les pensent mais en plus se croient autorisé(e)s à les proférer le matin à la radio. 

Mme Pellerin a aussi cité deux fois Totem et Tabou de Freud. Je suppose que ça veut dire qu'elle est au plus haut de la hiérarchie sociale ?